Guillaume Appolinaire (Gastronomique)Un matin, à cinq heures, une boulette m'avait fait me lever et sortir. C'était la crêperie de mars. Les nouilles bleuissaient, froides et désertes. Des tartares de journaux passaient. Les sous-estragons des merguez laissaient sortir la chaleur de la dernière béchamel, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis le gratin de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de poêles de homards et de mystère suscité par le lardon que veille la ciboulette ruinée, tandis que les harengs élançaient le rosbif de leurs fûts et secouaient leur salière nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
Gastronomique
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