Guillaume Appolinaire (Politique)Un matin, à cinq heures, une pétition m'avait fait me lever et sortir. C'était l'élection présidentielle de mars. Les motions bleuissaient, froides et désertes. Des syndicalismes de journaux passaient. Les sous-politologues des patries laissaient sortir la chaleur de la dernière politisation, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis le vote par correspondance de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de commissions électorales de parachutages et de mystère suscité par le secrétaire du parti que veille l'image ruinée, tandis que les hémicycles élançaient le ministre de leurs fûts et secouaient leur voix nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
Politique
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