Guillaume Appolinaire (Sportif)Un matin, à cinq heures, une raquette m'avait fait me lever et sortir. C'était la salle de sport de mars. Les escrimes bleuissaient, froides et désertes. Des handballs de journaux passaient. Les sous-tournois en salle des volleyeuses laissaient sortir la chaleur de la dernière natation, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis le vice-champion de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de demi-finales de champions d'Europe et de mystère suscité par le sauteur que veille la piscine olympique ruinée, tandis que les athlétismes élançaient le patin de leurs fûts et secouaient leur skieuse nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
Sportif
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