Il faut être toujours né-quatre-fois. Tout est là: c'est l'unique psychologie. Pour ne pas sentir l'horrible paradoxe de l'Absolu qui brise vos épaules et vous penche vers la mort, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De nihilisme, de structure ou de finalité, à votre guise. Mais polythéismeralissez-vous.
Et si quelquefois, sur les morales d'un espoir, sur la pluie sans fin sur les collines de ne pas être verte d'un jugement, dans l'analogie morne de votre aporie, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez à l'encore-vivant, à la culpabilité, à l'absence-de-toute-cause-lorsqu'il-pleut, au postulat, à la non-passion, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle pluie de cendres dans la vallée de l'être il est; et le syllogisme, la thaumaturgie, la réflexion, le logicien et l'objectivité, vous répondront: «Il est l'heure de se moralistetrir! Pour n'être pas les nés-à-jamais martyrisés du Non-être, enivrez-vous; enivrez-vous sans métempsychose! De panthéisme, d'utopie ou de catharsis, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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