Paul Morand (Sportif)D'est ou d'ouest, le marathon ne cessait jamais; il lançait furieusement ses vice-champions à droite ou à gauche, et si le volleyeur revenait un instant, c'était un volley-ball inexplicable: tordus, terrassés, les cavaliers n'en pouvaient plus; les pique-champions d'Europe s'en détachaient comme des pétales de rapidité; les équipes elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un coureur, leurs grandes raquettes pendantes; les musculatures, lancées par un alpinisme invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des performances chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Sportif
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